2 Avril 2013
Charles Balanda, 47 ans, architecte à Paris, apprend incidemment la mort d'une femme qu'il a connue quand il était enfant, et adolescent. Il déchire la lettre et la jette dans la poubelle de la cuisine. Quand il relève son pied de la pédale et que le couvercle retombe, clac, il a l’impression d’avoir refermé, à temps, une espèce de boîte de Pandore, et, puisqu’il est devant l’évier, s’asperge le visage en gémissant.
Retourne ensuite vers les autres. Vers la vie. Se sent mieux déjà. "Allez... C’est fini.
C'est fini, tu comprends ?»
Le problème, c'est que non, il ne comprend pas. Et il n'y retourne pas, vers la vie. Il perd l’appétit, le sommeil, abandonne plans et projets et va essayer de comprendre pourquoi tout se fissure en lui. Et autour de lui. Commence alors un long travail de deuil au bout duquel il est obligé de se rendre à l’évidence : l’échelle de cette vie-ci est illisible et il faut tout rebâtir
Début un peu haché et de ce fait un peu difficile à suivre Une longue mise en bouche en fait. Des passages douloureux, un long retour vers l'enfance Charles et ses madeleines. Un Charles perdu
On a envie de lui dire bouge toi t'as 47 ans
Bref beaucoup de souffrances et d'émotions pour lui et pour nous
On est bien dedans
Jusqu'à...
Bing Bang...
Un festival de couleurs Un superbe feu d'artifice
Une rencontre magique et pourtant Kate elle en aussi en vu de toutes les couleurs , surtout du noir
Bref un final éblouissant comme on les aime bien sur
Ici çà parle d'amour ,bonté ,générosité, amitiés
Bref un merveilleux moment
Un bel hommage aux soignantes je me suis bien retrouvée dans ce passage :
" l'hôpital c'est un autre monde et ceux qui n'en sont pas ne peuvent pas comprendre...
Des gens comme Anouk et moi avons passé plus de temps avec les malades qu'avec nos proches..
C'était une vie à la fois dure et protégée...
Une vie d'uniforme..
Je ne sais pas comment font celles qui n'ont pas ce truc devenu ringard aujourd'hui qu'on appelle la vocation Non j'ai beau chercher je ne vois pas.. C'est impossible de tenir sans çà Et je ne parle pas de la mort, non je parle de quelque chose de beaucoup plus difficile encore ... De la ... De la foi dans la vie, je crois......"