16 Juin 2013
...avec les lettres proposées par Christine
Vadim s'était lancé dans un grand projet humanitaire.Bientôt il prendrait l'Airbus A320 direction l'Afrique plus précisément la ville de Ségou au Mali
L'alphabetiseur Gilles Romain l'y rejoindrait.C'était un homme doux que démentait l'aspect abrupt de sa physionomie.Des traits altiers,un visage buriné, tanné par le soleil., Il rentrait d'Australie , des semaines d'isolement dans le bush , immersion totale avec la nature et la flore, loin des habituels circuits touristiques, ne rejoignant la grande route asphaltée que par obligation
Vadim détestait les hâbleries et finauderies et dans sa quête il en avait rencontré des hâbleurs Par contre sa rencontre fortuite avec Gilles, lors de l'achat d'un bahut chez son aïeul brocanteur s'était révélée incongrue et par la suite riche d'amitié,de ces gens que l'on croise et qui par un mot bouleversent le cours de votre vie.
Isabelle faisait partie de ceux là. Il regrettait qu'elle ne puisse se joindre à cette aventure
Il se souvint de leur dernier baiser. Ah l'amour lui donnait des ailes.
Isabelle ! Que de belles journées enchantées, de moments magiques sur cette île paradisiaque qu'était Tahiti.
A combien d'aubes bleuâtres et de couchers de soleils féeriques ils avaient assistés cote à cote silencieux et unis tout à la fois.
Elle aurait trouvée sa place auprès de Gilles,les gamins l'adoraient,les hommes attirés par elle comme aimantés et les femmes appréciaient sa douceur, sa disponibilité et gentillesse, enfin ceci dit à Tahiti et les autochtones auxquels ils s'étaient mêlés
Car bien sur en métropole les femmes entre elles étaient de vraies vipères.Là c'était plutôt tous aux abris surtout quand Elisabeth était des les parages !